La semaine dernière a été assez calme, tant en termes de performance boursière que d’actualité. Les indices ont terminé la semaine en légère hausse, avec une progression de +0,31 % pour le S&P 500 et de +0,41 % pour le STOXX Europe 600. Les statistiques qui ont été publiées aux Etats-Unis sont assez mitigées et vont plutôt dans le sens de la baisse des taux de la Fed lors de sa réunion de mercredi. Parmi ces chiffres, l’enquête ADP sur la variation de l’emploi a montré que l’économie américaine avait détruit des emplois en novembre. De plus, l'inflation mesurée par l’indice PCE s'est apaisée sur le mois de septembre. Bien que le taux annuel ait légèrement augmenté pour atteindre 2,8 %, il reste conforme aux prévisions du consensus. Ces chiffres demeurent décalés en raison du shutdown, malgré la réouverture effective depuis environ un mois. À deux jours de la réunion de la Fed, la probabilité d'une baisse des taux de 0,25 % se maintient autour de 90 %, ce qui laisse peu de marge à la surprise. Toutefois, il conviendra de prêter une attention particulière aux propos de Jerome Powell, qui pourraient adopter un ton prudent malgré la perspective de baisse. Il faudra également être attentif aux dot plots. Des divergences significatives sont par ailleurs attendues entre les membres les plus accommodants et les plus restrictifs. Dans la semaine, Donald Trump a laissé entendre que Kevin Hassett pourrait être son choix pour diriger la Réserve fédérale à la fin du mandat de Jerome Powell en mai 2026. Il souhaite, s'il est élu accélérer et amplifier la baisse des taux. En France, les députés ont voté la partie recettes du budget de la sécurité sociale vendredi dernier. C'est l'étape la plus simple du processus. Demain sera voté l'ensemble du budget de la sécurité sociale, ce qui risque d'être plus compliqué. Ce week-end, Keith Kellogg, envoyé spécial américain pour l'Ukraine a affirmé que les négociations pour résoudre le conflit entraient dans leurs « 10 derniers mètres », tout en précisant qu'ils sont toujours les plus difficiles. Les deux principaux points d'achoppement portent sur l'avenir du Donbass et de la centrale nucléaire de Zaporijia, la plus grande d'Europe, actuellement sous contrôle russe. « Si nous parvenons à régler ces deux problèmes, je pense que le reste se déroulera assez bien, nous y sommes presque », a-t-il déclaré à CNBC.